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Tout savoir sur l'Epiphanie

Après la naissance de Jésus, des rois mages arrivèrent à ses pieds pour le louer et le célébrer. D’où le sent premier de la solennité de l’Épiphanie encore appelée Théophanie (ou manifestation de Dieu) commémorée le 6 janvier.

Dans certains pays, le jour de l’Épiphanie n’est pas férié. Depuis 1971, il peut être célébré le deuxième dimanche après Noël, ou autrement le premier dimanche qui suit le 1er janvier.

Tout savoir sur l'Epiphanie

Histoire

Le nom Épiphanie (dit [epifani]) est emprunté, par le truchement du latin chrétien Epiphania, au grec Ἐπιφάνεια (Epipháneia) qui veut dire "manifestation" ou "évocation" du verbe φαίνω (phaínō), « se manifester, évoquer, être évident ». Il est le neutre substantif de l’adjectif épiphanies, de epiphanês "illustre, lumineux", d’épi — "sur" et phainein "éblouir".

L’emploi du mot "Épiphane" est antérieur au christianisme. Il désigne dans la tradition grecque, les douze démiurges de l’Olympe manifestés aux hommes, avec en premier lieu, le dieu de la Justice céleste, Zeus.

Racines

L’origine de la solennité de l’Épiphanie qui fait partie du cycle de Noël remonte aux célébrations païennes de la Lumière. Le solstice d’hiver est le jour marquant l’apogée du cycle de Noël (qui avant d’être un jour célébré, est un cycle) le soir du 22 décembre. S’annonce à travers cette nuit du solstice, le rallongement des jours et par expansion la réviviscence de la Lumière censée être à l’origine de toutes choses. La suite des solennités se poursuit durant 12 jours et 12 nuits au-delà du 25 décembre.

Le nombre 12 est hautement symbolique parce qu’il manifeste entre autres la Totalité (12 mois, 12 apôtres, 12 heures, 12 dieux olympiens, 12 tribus d’Israël, etc.)

C’est alors à partir du 6 janvier marquant la fin du cycle que les journées commencent à devenir de plus en plus longues, qu’est tenu l’engagement de la nuit solsticiale, et c’est cette même date qui est choisie comme date de naissance de Jésus.

Une fête chrétienne

Seule fête chrétienne "de la manifestation du Christ dans le monde", l’Épiphanie est demeurée la plus grande fête du christianisme jusqu’au VIe siècle : manifestation traduite par l’adoration des mages, le baptême dans le Jourdain situé trente ans plus tard (caractérisé par la voix du Père et l’apparition d’une colombe) et la théophanie. Ces trois évènements sont célébrés le jour même de la solennité de l’Épiphanie. Cela a été ainsi depuis le Moyen âge, mais le bon sens chrétien à prioriser l’adoration des mages.

Cette solennité était nommée depuis le XIXe siècle le "jour des Rois" en hommage direct la visite et la vénération rendue par les rois mages au sauveur incarné dans le monde. Sens chrétien de l’Épiphanie

D’après les paroles d’évangile et selon la tradition, l’Épiphanie chrétienne honore l’émergence publique du fils de Dieu incarné, Jésus, au monde, sous l’aspect d’un enfant procréer, en un temps historique et hors du commun, faisant partir du peuple juif (descendant de David) non pas comme dans la légende grecque à partir d’une révélation apparente à l’humanité et faite sous les aspects de l’humanité. Après avoir fait la rencontre de ses compagnons, le Messie se lança à la rencontre du troupeau de Dieu répandu à travers le monde dans toute sa diversité. Ce dernier symbolisé par des mages venus de toutes les contrées de la terre (bien qu’aucune indication précise de l’origine des mages ne soit donnée dans les textes évangéliques, mais ces derniers parle cela dit "d’Orient", ce qui désigne l’Est par rapport à la Terre sainte) que l’on sait très savants et qui sont considérés comme des rois.

À travers cela, le côté universel du message chrétien est sans cesse réaffirmé !